L’aide d’urgence doit aller de pair avec la réhabilitation agricole. Non seulement les familles ont tout perdu dans leur fuite (semences, outils,…), mais aussi car, au Kasaï peut-être davantage qu’ailleurs au Congo, les techniques et les intrants sont rudimentaires. Les maladies visant les cultures, l’élevage et l’enclavement sont autant d’obstacles pour les ménages les plus précarisés.
Ici comme ailleurs, il est impératif de consacrer la loi agricole et le développement de l’agriculture familiale, à travers des organisations paysannes en mesure de mutualiser les dispositifs de crédit, de transformation, de stockage et de commercialisation. Penser le développement, c’est aussi consacrer une paix durable.