Avec environ 12 millions d'habitants, le Burundi est l'un des pays les plus pauvres d'Afrique. Malgré le peu de terres disponibles, 90% des habitant-e-s vivent de l'agriculture. Le Burundi a connu une histoire mouvementée, marquée par de nombreuses violences politiques. Ces dernières années, il a dû accueillir de nombreuses personnes réfugiées retournées au pays, ce qui a entraîné une pression accrue sur les terres agricoles et les ressources en eau. Les personnes retournées ont évidemment besoin de logements et de champs à cultiver.
L'appauvrissement des sols et le réchauffement climatique pèsent sur la productivité des agriculteurs et agricultrices. Le pays cherche à réaliser des économies d'échelle dans l'agriculture et à augmenter la production destinée à l'exportation, plus rentable – le café étant actuellement le principal produit d'exportation. Le réchauffement climatique affecte le Burundi de plusieurs manières. Les saisons y sont moins stables ou moins fiables qu'auparavant. Des périodes de précipitations abondantes succèdent à de fortes sécheresses. Le niveau des eaux du lac Tanganyika a fortement augmenté ces dernières années.
Caritas International est active au Burundi depuis des années et dispose d'un bureau sur place. Armer la population contre les menaces d'inondations, de sécheresse et d'érosion est un fil conducteur de nos programmes d’urgence et de développement. L’application des techniques de l’agroécologie est également au cœur de tous nos projets.