Caritas International Belgique Aux côtés des réfugié-e-s à besoins spécifiques dans la province d’Anvers
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Antenne d'Anvers, Malines et Mortsel :
Aux côtés des réfugié-e-s à besoins spécifiques dans la province d’Anvers

Caritas International BelgiqueAux côtés des réfugié-e-s à besoins spécifiques dans la province d’Anvers
Caritas International BelgiqueAux côtés des réfugié-e-s à besoins spécifiques dans la province d’Anvers
Caritas International BelgiqueAux côtés des réfugié-e-s à besoins spécifiques dans la province d’Anvers
juillet 2022

Depuis des siècles, la ville d’Anvers attire des gens du monde entier. On y vient pour son port, son industrie diamantaire, sa réputation dans le domaine de la mode, ses églises et ses musées… Mais Anvers n’accueille pas que des touristes et des hommes et femmes d’affaires. Elle offre aussi l’hospitalité à des personnes qui ont dû tout quitter et sont à la recherche d’une vie plus sûre. Dans la province d’Anvers, Caritas International soutient les personnes en fuite particulièrement vulnérables, que ce soit parce qu’elles sont mineures ou parce qu’elles ont besoin de soins médicaux.

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À Anvers, Malines et Mortsel, Caritas accompagne des personnes réfugiées en situation de vulnérabilité aigüe, quel que soit le statut de leur demande d’asile. Quatre équipes enthousiastes regroupant plusieurs métiers (assistant-e social-e, coach d’intégration, infirmier-e) veillent à ce qu’elles reçoivent un soutien adapté à leurs besoins. « Nous leur offrons un lieu de vie adapté et les guidons pour qu’elles puissent plus tard se débrouiller seules », explique la coordinatrice Rein Mets.

4 ÉQUIPES,
3 LIEUX

Anvers : Accompagnement et transition vers l’autonomie

L’équipe de Caritas à Anvers accompagne des réfugié-e-s (reconnu-e-s ou non) qui souffrent de graves problèmes médicaux.

<p><em>« Je veux travailler, comme tout le monde »</em>, confie Alexandr à propos de ses plans pour l’avenir. «Faire du travail administratif, travailler sur un ordinateur » – © Isabel Corthier</p>

« Je veux travailler, comme tout le monde », confie Alexandr à propos de ses plans pour l’avenir. «Faire du travail administratif, travailler sur un ordinateur » – © Isabel Corthier

  • ACCOMPAGNEMENT DE DEMANDEURS/EUSES DE PROTECTION INTERNATIONALE SOUFFRANT DE PROBLÈMES MÉDICAUX

Les personnes réfugiées dont la demande de protection internationale est en cours d’examen ont droit à l’accueil pendant toute la durée de leur procédure d’asile. Ce droit est cependant difficile à mettre en œuvre pour les personnes gravement malades. L’équipe de Caritas à Anvers leur offre un logement temporaire et un accès aux soins adaptés.

C’est le cas par exemple de Aleksandr. Il est aveugle. « J’ai dû fuir la Russie car j’étais menacé par le gouvernement », raconte-t-il. « Je n’ai pas toujours été aveugle. J’ai perdu la vue progressivement après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. J’avais 17 ans à l’époque et vivais avec ma famille à quelques kilomètres de la centrale. »

À son arrivée à Anvers, Caritas a mis un appartement à disposition de Aleksandr et l’a inscrit dans un centre de formation pour personnes malvoyantes et aveugles. Il y suit entre autres des cours d’informatique. « Je veux travailler, comme tout le monde », confie-t-il.

>> À LIRE AUSSI : Accompagnement de demandeurs/euses de protection internationale souffrant de problèmes médicaux à Anvers

<p>« My good friends ! », c’est ainsi que Maryam s’adresse aux assistances sociales de Caritas. Elle a fui la Palestine avec de sérieux problèmes de santé et est donc accompagnée par l’équipe de Caritas à Anvers. – © Isabel Corthier</p>

« My good friends ! », c’est ainsi que Maryam s’adresse aux assistances sociales de Caritas. Elle a fui la Palestine avec de sérieux problèmes de santé et est donc accompagnée par l’équipe de Caritas à Anvers. – © Isabel Corthier

  • TRANSITION VERS L’AUTONOMIE DE RÉFUGIÉ-E-S VULNÉRABLES

Permettre aux réfugié-e-s vulnérables reconnu-e-s de vivre à nouveau de manière autonome : telle est la mission de Caritas à Anvers. Lorsque ces personnes quittent la structure dans laquelle elles étaient accueillies durant leur procédure, l’équipe de Caritas leur propose un hébergement temporaire en attendant qu’elles trouvent un logement permanent adapté à leur situation. Caritas les accompagne également au quotidien, que ce soit au niveau administratif, juridique, éducatif, socio-professionnel ou encore médical.

Maryam* (72 ans) a fui la Palestine. Elle a des problèmes cardiaques et de l’hypertension, le diabète et des jambes défaillantes. Mais lorsque les assistantes sociales de l’équipe Caritas à Anvers s’annoncent à la porte, son visage s’illumine. « My good, good friends ! ». Les équipes de Caritas à Anvers et Mortsel aident les personnes réfugiées qui ont des soucis de santé. Pour que, grâce à un accompagnement approprié, elles puissent vivre de manière indépendante et dans la dignité.

>> À LIRE AUSSI : Réfugié-e-s vulnérables à Anvers : transition vers l’autonomie

Malines : Transition vers l’autonomie pour des mineur-e-s vulnérables

Ils et elles sont jeunes, loin de leur maison et sont arrivé-e-s en Belgique sans leurs parents : ce sont des mineurs étrangers non accompagnés (MENA). La plupart ont déjà un long et lourd parcours migratoire derrière eux/elles.

Caritas à Malines accueille des MENA âgé-e-s de 16 à 18 ans qui ont été reconnu-e-s comme réfugié-e-s ou dont la procédure est en cours et qui ont été désigné-e-s par Fedasil (l’instance responsable de l’accueil des demandeurs/euses de protection internationale en Belgique). Originaires de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie ou d’Érythrée, ces jeunes ont besoin de soutien pour reconstruire leur vie en Belgique. Ils et elles vivent de manière autonome dans des appartements individuels, tout en bénéficiant d’un accompagnement psychosocial et administratif et dans l’élaboration de leur « plan d’avenir » : travailler ou poursuivre des études. Caritas les accompagne ainsi dans leur transition vers une existence autonome lorsqu’ils/elles auront atteint la majorité.

>>A LIRE AUSSI : Mineurs vulnérables à Malines : transition vers l’autonomie

<p>Mamadou est l’un des résidents de notre structure d’accueil à Mortsel – © Isabel Corthier</p>

Mamadou est l’un des résidents de notre structure d’accueil à Mortsel – © Isabel Corthier

Mortsel : accompagnement médical pour personnes avec un permis de séjour

Les personnes qui ont obtenu une protection internationale mais qui sont particulièrement vulnérables sur le plan médical ont besoin de soins spécifiques. Dans le même temps, ils/elles doivent trouver un logement adapté à leur situation : avec un ascenseur, avec suffisamment de place…L’équipe de Caritas à Mortsel leur assure un accueil et des soins adaptés jusqu’à ce qu’elles aient trouvé un logement permanent approprié et qu’elles soient capable de poursuivre leur vie de manière indépendante.

>> À LIRE AUSSI : Assistance en cas de graves problèmes médicaux à Mortsel

 

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Vous disposez d’un peu de temps libre et voulez le consacrer à un engagement solidaire ? Caritas serait ravie de vous compter parmi ses volontaires !

Vous pouvez par exemple aider à chercher des logements, donner un coup de main pour les déménagements, les courses et les déplacements, organiser des activités, donner des cours d’informatique ou d’initiation au numérique… Plus d’informations, par ici.

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