Niger :
Aidez les victimes de la faim

Aïcha est l’un des visages de cette urgence humanitaire. Elle vit avec sa tante Zouley à Kafi, un village aux environs de Zinder, au cœur du Sahel. Ce soir, elle mangera du yathia, les feuilles sauvages des rares arbres qui résistent sur le sol nigérien. Dures et amères, ces feuilles sont normalement utilisées pour nourrir le bétail. Lorsque les dernières feuilles des arbres seront cueillies, Aïcha n’aura plus rien à manger.

En ce moment, la situation prend des proportions dramatiques. La population nigérienne fait les frais de la soudure, la saison de la faim, qui dure cinq mois, de mai à fin septembre. Tous les greniers à grains sont vides depuis longtemps. Après des mois de privation, des dizaines de milliers d’enfants souffrent d’un manque de vitamines, de minéraux, de protéines et de graisses. Ils sont très amaigris et affaiblis.

La solution est aussi simple qu’efficace avec cet aliment miracle : la cacahuète. Dans la région, il y en a assez mais les gens n’ont pas les moyens de se les procurer. 300 kg de cacahuètes représentent 3 mois à l’abri de la faim et de la malnutrition. Ainsi, vous donnez à une famille comme celle d’Aïcha la possibilité d’échapper à la pauvreté. Regardez le changement qu’a connu Zouera : un grand sac de cacahuètes a changé sa vie pour de bon.

Zouera a 40 ans et 4 enfants. Elle vit dans le même village que Zouley et sa nièce Aïcha, mais Zouera a des cacahuètes. Et ça fait toute la différence. Tous les mardis, elle se tient au marché avec l’huile et la pâte de cacahuète qu’elle a produites. Cela lui rapporte un revenu fixe et la rend fière. Plus important encore, la faim et la malnutrition seront bientôt un lointain souvenir. Beaucoup de femmes aimeraient marcher sur ses traces, mais n’ont pas les moyens de commencer.

Aidez-nous à aider. De nombreuses mamans n’attendent qu’une chose : produire elles aussi de la pâte et de l’huile d’arachide. Ce qui les en empêche ? Elles n’ont pas les moyens d’acheter ces précieux premiers sacs de cacahuètes. C’est pourquoi : offrez-leur, s’il vous plait, de quoi tenir ces prochains mois. Les sacs sont prêts à être remplis. Le temps presse, et l’aide ne peut attendre.