« En RD Congo, par exemple, nous avons organisé des CLOC. Il s’agit de comités locaux, au Sud-Kivu, qui parviennent à éviter la violence armée et à régler les conflits de manière pacifique dans de nombreux villages. Ces comités font également beaucoup pour les femmes victimes de violences sexuelles », explique Catherine Courbe, coordinatrice humanitaire chez Caritas.
« Nous voulons les aider à soutenir davantage les survivantes. C’est pourquoi nous distribuerons des ‘kits de dignité’ qui contiennent des sous-vêtements, du savon, des serviettes hygiéniques, une brosse à dents et d’autres articles de soins. Au Sud-Kivu, lorsqu’une femme a besoin d’un traitement hospitalier, nous faisons appel à l’hôpital Panzi du gynécologue Denis Mukwege, célèbre pour son engagement en faveur des femmes victimes de violences sexuelles. Nous les aidons à retrouver leur place dans la société. Elles participent également à des groupes d’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. On peut considérer ces CLOC comme des ‘safe spaces’, des lieux sûrs où les femmes se parlent et reprennent confiance en elles. »