Des Burkinabés avec vulnérabilités apprennent à entreprendre avec succès

26/03/2024

Une population qui fuit les troupes violentes, un climat capricieux qui détruit les récoltes et provoque la faim : Le Burkina Faso est confronté à plus d’une crise. Caritas offre une formation aux personnes les plus vulnérables afin qu’elles puissent réussir dans leur petite entreprise.

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« Ma mère et ma cousine ont fui leur village et vivent maintenant avec moi », raconte Solange (45 ans) de Loropéni, dans le sud du Burkina Faso. Solange est veuve et mère de trois enfants. Elle a, à elle seule, six bouches à nourrir.

Solange est l’une des nombreuses Burkinabés menacées par la famine. Le Burkina Faso connaît la pire crise humanitaire de son histoire. Des groupes armés, des extrémistes et des bandes criminelles sèment la terreur depuis des années. Dix pour cent de la population, soit 2 millions de personnes, fuient la violence.

Crise climatique

Celles et ceux qui peuvent encore rester dans leur village et vivre de l’agriculture doivent lutter contre la crise climatique. Les pluies abondantes, entrecoupées de longues périodes de sécheresse, provoquent la perte des récoltes dans la région du Sahel. Il y a de moins en moins d’eau et de nourriture, et les violences ont entraîné la fermeture de nombreux centres de santé. Au Burkina Faso, la population meurt de faim.

Moyens de subsistance

Caritas International et ses antennes locales soutiennent la population des villages dans le sud et le sud-ouest du Burkina Faso. Elles aident notamment les personnes vulnérables dans les régions de Loropeni et de Zambo. Elles proposent des formations aux jeunes, aux femmes et aux personnes en situation de handicap afin qu’ils et elles puissent améliorer leurs moyens de subsistance.

De la volaille pour stimuler l'entrepreneuriat

Kparuviel est un jeune homme de 28 ans originaire de Zambo, né avec une grave malformation du bras droit. Il a suivi une formation en aviculture. Depuis, il élève des poulets. Outre sa femme et son enfant, Kparuviel s’occupe également de sa mère et de ses frères. Il aimerait créer une entreprise pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Pour cela, il doit d’abord trouver de l’argent pour acheter de la nourriture pour les poulets ainsi que pour un poulailler. Kparuviel est ambitieux et travaille dur. Sa malformation ne l’empêche pas de réaliser ses rêves. « Un jour, je construirai une grande ferme avicole dans le village et j’y formerai d’autres personnes », dit-il.

Frais de scolarité

Florence (29 ans) est originaire de Zambo. Elle s’occupe seule de ses quatre enfants, de sa mère et de ses trois jeunes frères. Elle doit gagner sa vie. C’est pourquoi elle suit aujourd’hui une formation en aviculture. Elle souhaite élever des poulets et ouvrir un restaurant. Florence est fière de pouvoir envoyer ses enfants à l’école, mais l’école coûte cher. Mais la formation que Florence a reçue n’est qu’un point de départ. Elle a besoin d’argent pour se lancer, construire un poulailler, s’acheter des poules et du matériel d’élevage. « Avec un peu d’aide financière, je pourrai continuer à payer les frais de scolarité de mes enfants », estime Florence. « Ils ne manqueront alors de rien ».

Aidez-les à se construire une vie meilleure

Au Burkina Faso, les mères célibataires et les personnes en situation de handicap ont encore plus de mal que les autres à subvenir aux besoins de leur famille. Caritas leur offre une formation pour réussir dans leur petite entreprise.

Faites un don en ligne ou sur le compte BE88 0000 0000 4141 avec la communication ‘5019 Burkina’.

Grâce à votre soutien, ces personnes peuvent utiliser leurs nouvelles compétences et obtenir plus de revenus. C’est ainsi que vous les aidez à sortir de la pauvreté.