À l’école, Cito et ses camarades de classe ont suivi des formations à propos des violences basées sur le genre. « Les filles et les femmes sont parfois victimes de violences sexuelles ou ne peuvent pas exercer tous leurs droits. Ce n’est pas juste. Elles aussi devraient pouvoir vivre sans subir de violence ni de discrimination. Nous, les garçons, devrions plutôt les protéger et les aider. » Après la formation, Cito a commencé à regarder les filles différemment. « Nous, les garçons, voulons devenir des modèles à l’école, dans notre communauté, en Ouganda. Nous devons tous lutter ensemble contre les violences sexistes. »
Dans le camp, Cito est régulièrement confronté à des scènes qui illustrent l’inégalité entre les genres : « Dans les familles, j’observe que c’est toujours l‘homme qui a le dernier mot. Pourtant les femmes aussi ont des idées intéressantes, il faut leur donner la parole. Il n’est pas normal de laisser les femmes s’occuper seules du ménage. Elles devraient aussi pouvoir travailler et gagner de l’argent pour leur famille. » Et Cito de conclure : « Beaucoup pensent qu’envoyer les filles à l’école, c’est de l’argent gaspillé. Mais c’est faux ! Les filles sont tout aussi capable que nous d’étudier et de travailler. Elles peuvent même devenir ministres plus tard, comme on le voit ici en Ouganda. »
Pour Caritas International, il est primordial d’accompagner les enfants réfugiés qui ont connu la guerre, que ce soit en Belgique ou ailleurs. Nos efforts en Ouganda s’inscrivent parfaitement dans cette perspective.