La grande majorité est dépendante de l’aide d’urgence ou du soutien financier d’amis ou de membres de la famille. Leurs propres économies ont été englouties, d’une part parce que le conflit s’éternise, d’autre part parce que les prix flambent dans les villes. 9 réfugiés sur 10 vivent dans des conditions d’extrême précarité et sous le seuil de pauvreté.
Fin aux soins médicaux gratuits
Quatre ans et demi de crise syrienne ont épuisé les capacités d’accueil de la Jordanie. Le manque de soutien financier suffisant de la part de la communauté internationale reste la principale pierre d’achoppement à la fois pour le gouvernement jordanien et pour les organisations humanitaires locales et internationales. La Jordanie a donc décidé de ne plus octroyer de soins médicaux gratuits aux réfugiés.