Comment l’aide humanitaire a-t-elle évolué ces derniers mois ?
Sébastien : « En fait, les équipes humanitaires doivent constamment s’adapter. A la fois au contexte et aux décisions des autorités. En Syrie, par exemple, Caritas a d’abord distribué de l’argent pour payer les loyers. Ensuite cela n’a plus été une priorité et l’argent a été distribué pour d’autres usages. Avec l’arrivée de l’hiver, les besoins vont à nouveau changer : il faudra des vêtements chauds, des collants, des écharpes, des chauffages et des générateurs pour produire de l’électricité. »
« Caritas Turquie, de son côté, n’avait encore jamais géré une action humanitaire d’une telle ampleur. La qualité de son travail lui a permis de devenir une ONG reconnue et d’obtenir un soutien de la part de nombreux pays, dont la Belgique. La bonne collaboration et la complémentarité entre les autorités turques, les agences des Nations unies et les organisations non gouvernementales leur permet d’apporter une aide efficace aux survivant-e-s. Parfois, cette coordination devient très concrète, par exemple par le biais d’accords entre Caritas Turquie et la Croix-Rouge internationale. »