Clémence* : Le temps d’apaiser les blessures
Il y a 8 ans, Clémence* doit fuir son village natal en Guinée forestière. Elle qui vivait correctement avec son mari et ses enfants jusqu’alors doit tout quitter du jour au lendemain, sans se retourner. Après avoir demandé l’asile en Belgique, elle est d’abord hébergée dans un centre d’accueil collectif. Mais seule, désemparée et souffrant de graves séquelles psychologiques liées à ses traumatismes, elle est ensuite accueillie par Caritas dans la structure d’accueil pour femmes isolées, à Louvranges. Aujourd’hui, elle a été reconnue réfugiée et vit en sécurité dans son appartement en Belgique, avec sa fille qui l’a rejointe.
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Djeinaba : Se reconstruire, en famille
Il y a 2 ans, Djeinaba est arrivée en Belgique seule à 20 ans. Exploitée et maltraitée dans son pays d’origine, la Mauritanie, elle fuit après beaucoup d’hésitations par peur qu’on la retrouve. Après avoir passé plus d’un an dans un centre d’accueil collectif, jeune, enceinte et en mauvaise santé, elle est hébergée dans un appartement de Caritas et reçoit l’accompagnement dont elle a besoin. Six mois plus tard, avec l’aide de Caritas elle trouve un appartement auprès d’un propriétaire privé, où elle vit aujourd’hui heureuse avec son partenaire et son enfant de 10 mois.
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Derrière la migration, des personnes
Ces témoignages visent à remettre l’humain au coeur des discussions sur la migration et ainsi, montrer l’individualité de chaque personne migrante, que ça soit dans leur histoire ou dans leur besoin. Il s’agit ici d’un appel chaleureux à penser et à parler différemment des personnes migrantes en Belgique. Contribuez à ce changement de mentalité en partageant ces vidéos !
Cet article est écrit dans le cadre du projet MIND qui reçoit le soutien financier du programme de l’Union européenne pour la sensibilisation et l’éducation au développement (DEAR). Ce contenu relève de la responsabilité de Caritas International, et ne reflète pas nécessairement la position de l’Union européenne.