Des moyens supplémentaires pour mieux accompagner le retour volontaire

Caritas International Belgique Des moyens supplémentaires pour mieux accompagner le retour volontaire

En Belgique, les membres de l'équipe de réintégration de Caritas International accompagnent les personnes désireuses de rentrer dans leur payer d'origne. - Caritas International

En Belgique, les membres de l'équipe de réintégration de Caritas International accompagnent les personnes désireuses de rentrer dans leur payer d'origne. - Caritas International

07/06/2022

Caritas International accompagne depuis plusieurs années les personnes originaires du Maroc, du Cameroun, de Russie, d’Arménie et de Palestine qui souhaitent retourner dans leur pays. Grâce à la mise à disposition de moyens supplémentaires, nous pouvons maintenant étendre notre accompagnement à d’avantage de pays.

Financé par le gouvernement belge via Fedasil et mis en œuvre par Caritas International, le programme de réintégration après retour offre des perspectives d’avenir aux personnes qui font le choix du retour, en leur assurant un accompagnement avant leur départ mais aussi tout au long du processus de réintégration dans leur pays d’origine.

En Belgique, nos collègues de l’équipe réintégration soutiennent ces personnes dans leurs préparatifs. Des organisations partenaires locales prennent ensuite le relais en proposant un accompagnement à la fois social et financier. Avec le soutien de Fedasil et d’AMIF, Caritas International explore constamment de nouvelles approches pour faciliter la réintégration après retour.

D’avantage de pays

C’est ainsi que le Fonds AMIF 2020-2021 a vu le jour*. « Ce projet pilote a permis de renforcer les budgets alloués aux retours volontaires vers le Maroc, le Cameroun, la Russie, l’Arménie et la Palestine, jetant ainsi les bases du projet sur lequel Caritas International travaille en 2022 et 2023. », explique Thomas Goedgezelschap, coordinateur de l’équipe Réintégration à Caritas International.

« Contrairement à la période 2020-2021, nous ne nous limitons pas à cinq pays prioritaires, mais nous élargissons notre approche à un plus grand nombre de pays. Nous touchons ainsi des personnes originaires de tous les pays nécessitant un visa, mais aussi d’Amérique latine, à l’exception du Brésil »,

 La première chose que j’ai achetée grâce à l’aide financière de Fedasil, avant même d’avoir trouvé en endroit pour mon établissement, c’est une machine à café .

Mustapha Essaihe, retourné au Maroc

Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?

Les moyens supplémentaires permettent principalement de soutenir la création d’activités génératrices de revenus. Des formations sont également proposées aux personnes retournées, pour leur apprendre à créer leur propre entreprise en tenant compte de la situation économique des régions dans lesquelles elles s’installent.

Comme par exemple pour Mustapha Essaihe qui a décidé de retourner dans sa ville d’origine au Maroc. « La première chose que j’ai achetée grâce à l’aide financière de Fedasil, avant même d’avoir trouvé en endroit pour mon établissement, c’est une machine à café ».

Au plus près des personnes vulnérables

« Nous nous concentrons aussi sur les personnes au profil vulnérable qui n’ont trouvé à se loger après leur retour : nous leur fournissons alors un logement temporaire pendant trois mois. », explique Thomas Goedgezelschap.

« Et les organisations partenaires ne sont pas oubliées », continue-t’il. Elles bénéficient de soutien dans les pays de retour, en attribuant à certaines d’entre elles un budget structurel annuel. Celui-ci sert à améliorer leur fonctionnement et à couvrir une série de frais : transport, internet, téléphonie, engagement de personnel supplémentaire… Les organisations se chargent en retour de rassembler des informations utiles à propos de leur pays : carte sociale, situation médicale ou encore contexte économique. Toutes ces données sont précieuses pour organiser au mieux la réintégration après retour et pour transmettre des informations précises et fiables aux candidat-e-s au retour.



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AMIF est l’acronyme pour Fonds Asile, Migration et Intégration.




Avec le soutien de Fedasil, Agence Fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile et le Fonds asile, migration et intégration (AMIF). Vers une politique de migration plus intégrée, grâce au AMIF.

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