Les gouvernements donateurs, dont la Belgique, les agences des Nations unies et les ONGs internationales se sont engagés à apporter « un soutien accru […] au leadership, aux actions et à la capacité des intervenants locaux, ainsi qu‘à la participation des communautés touchées dans les réponses aux besoins humanitaires ».3
Afin de suivre l’état de ces engagements, ce rapport propose le tout premier indice permettant de mesurer la manière dont les principaux donateurs et agences humanitaires tiennent leurs promesses. Le rapport examine lesquels de ces donateurs et agences internationales sont à l’avant-garde et lesquels sont à la traîne, à la fois sur base de leur propre rapportage mais aussi du point de vue des acteurs locaux eux-mêmes.
Les résultats de l’indice démontrent qu‘il existe un fossé entre la politique et la pratique : de nombreuses organisations ont des politiques et des engagements en matière de localisation, mais dont les mécanismes de mise en œuvre et de responsabilisation sont faibles. La disponibilité des données, la transparence et le suivi sont insuffisants pour la plupart des acteurs internationaux, en particulier en ce qui concerne les questions de financement.