A Gaza, l’aide humanitaire est vitale. Votre contribution aussi.

Depuis l’intensification de la violence ces derniers mois, les équipes locales de Caritas Jérusalem soutiennent les populations démunies à Gaza. L’organisation, créée en 1967, a pu mettre en place des cliniques mobiles où sont soignées, entre autres, les personnes qui ont été touchées par les frappes israéliennes. Les membres de Caritas Jérusalem distribuent, parfois au péril de leur vie, de l’eau, des vivres et des médicaments à la population palestinienne. Une aide vitale dans un contexte où les convois humanitaires continuent d’être stoppés à des points d’entrée déjà limités.

La guerre à Gaza a également plongé les habitant-e-s de la Cisjordanie occupée dans une profonde misère. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi et n’ont plus de revenus. Les agriculteurs et agricultrices sont régulièrement empêché-e-s d’accès à leurs champs, ce qui signifie aussi la perte de leurs récoltes et de leurs ressources. Suite à la fermeture des frontières, les personnes qui travaillaient en Israël ne peuvent plus s’y rendre. Les entrées et sorties du territoire étant bloquées, cela a des conséquences économiques désastreuses pour la population.

Afin de poursuivre ses activités humanitaires à Gaza et dans toute la Palestine, Caritas a besoin de votre soutien. Vos dons permettront de financer la distribution de biens de première nécessité et assureront la continuité de l’aide médicale.

Yousef fait partie de celles et ceux qui travaillaient en Israël. Sa femme Yasmine explique que leur  « vie a vraiment basculé depuis octobre 2023. Nous venions de nous marier. Nous avons construit notre maison de nos propres mains. Aujourd’hui, nous devons encore rembourser 20.000 NIS (5.000 euros) de dettes, mais depuis la fermeture des frontières, nous avons perdu notre source principale de revenus. » Le couple de jeunes parents n’a pas de terres pour cultiver et les opportunités professionnelles manquent cruellement.  « Nous avons arrêté de vivre. » déclare Yasmine.

La maman du petit Bassem ne baisse cependant pas les bras. Passionnée de mode, elle rêve de créer ses propres réalisations. « J’ai étudié la mode et le design à l’université, plus tard je voudrais acheter une machine à coudre pour pouvoir soutenir ma famille et mon bébé » explique-t-elle.

Sans revenus, Yasmine et Yousef ont du mal à subvenir à leurs besoins et à pouvoir nourrir correctement Bassem, âgé d’à peine trois mois. Un risque réel de malnutrition touche Bassem et le reste de la population palestinienne.

Dans cette réalité extrêmement violente, Yasmine, comme tant d’autres, garde espoir et persévère courageusement. Soutenez-les.  Faites un don en ligne ou sur le compte BE88 0000 0000 4141 avec la communication ‘5046-GAZA’.