Retour volontaire de deux mineurs mongoles

Caritas International Belgique Retour volontaire de deux mineurs mongoles
14/03/2014

Le retour volontaire et la réintégration des mineurs étrangers non accompagnés (MENA) est un sujet controversé. Découvrez ici la réalité de deux MENA’s, frère et soeur, qui ont opter pour le retour volontaire dans leur pays d’origine, la Mongolie.

Pourquoi retourner en Mongolie ?

En juillet 2013 deux MENAs, frère et sœur, sont retournés en Mongolie. Retourner n’était pas un choix évident car ils étaient bien intégrés, avaient des amis, allaient à l’école, bref, ils étaient en train de construire leur futur en Belgique. La fille, étant la plus âgée des deux, arrivait presque à l’âge de la majorité ; elle ne pouvait donc plus rester dans le centre d’accueil. C’est la raison pour laquelle les deux jeunes ont commencé à réfléchir à d’autres options, y compris le retour volontaire. Le rôle des assistants sociaux, afin de rendre ce sujet abordable, a été essentiel, vu qu’un contact a été pris avec le service de réintégration de Caritas International au moment où les jeunes avaient encore un droit de séjour.

Quelle aide ?

Lors d’une première rencontre, Caritas International a examiné les possibilités d’accueil pour les deux jeunes par la famille ou par des amis en Mongolie. La question s’est avérée fort difficile, car leur grand-mère – seule membre de la famille – refusait de les héberger.

L’idée de l’achat d’une ‘yourte’ (habitation/tente nomade), afin de leur assurer un logement, est alors mise sur table. Compte tenu de leur jeune âge, Caritas International a également pensé aux frais scolaires, l’accueil à l’aéroport et leur accompagnement.

Un nouvel environnement

Après un séjour de plusieurs années en Belgique, il était difficile pour eux d’évaluer la situation dans leur pays d’origine. Grâce aux échanges avec Caritas Mongolie, leurs plans ont pu prendre de plus en plus forme. Début Juillet, au terme de leur année scolaire, ils sont finalement partis vers Oulan-Bator, la capitale mongole, où Caritas Mongolie les attendait.

Les deux jeunes ont pu être hébergés temporairement chez une connaissance de leur tuteur belge. En même temps, Caritas Mongolie les a aidés dans la recherche d’une école et un lieu de résidence. Il a fallu du temps pour trouver une yourte à un prix raisonnable, mais finalement Caritas Mongolie a pu convaincre un propriétaire accommodant. Quelques semaines plus tard, la grand-mère s’est quand-même déclarée prête à les joindre dans la yourte et de créer un ‘foyer’ avec eux.

Actuellement, ils s’adaptent à leur nouvel environnement ; tous les deux ont repris l’école en vue d’un avenir digne de ce nom en espérant qu’il soit brillant.

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