Séisme au Maroc : soutenez les victimes

Caritas International Belgique Séisme au Maroc : soutenez les victimes

Les maisons sont détruites. Les survivant-e-s dorment dehors. / © Caritas Maroc

Les maisons sont détruites. Les survivant-e-s dorment dehors. / © Caritas Maroc

11/09/2023

Un puissant séisme a frappé plusieurs régions du centre du Maroc dans la soirée du vendredi 8 septembre. On dénombre déjà près de 2.500 morts et d’énormes dégâts. Caritas International a débloqué 50 000 euros pour venir en aide à Caritas Maroc. Les survivant-e-s ont principalement besoin de groupes électrogènes, de matelas, de couvertures, de tentes, de nourriture et de médicaments.

Le séisme s’est produit dans la soirée du vendredi 8 septembre à 23h11. D’une magnitude estimée à 7 sur l’échelle de Richter, il s’agit du séisme le plus violent enregistré dans le pays depuis 1900. Les provinces et communes principalement touchées sont celles d’Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant.

On dénombre déjà près de 2.500 morts, et les dégâts dans le sud du pays sont immenses. La population se retrouve à la rue et doit dormir dehors.

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Nos collègues de Caritas Maroc tentent d’apporter leur aide aux survivant-e-s. De nombreux villages touchés sont situés dans des zones inhospitalières. Ils ne sont souvent accessibles qu’à dos d’âne ou en véhicule tout terrain. Les victimes ont désormais besoin de groupes électrogènes – pour avoir de l’électricité la nuit et recharger leurs téléphones afin de pouvoir communiquer avec leurs proches -, de tentes, de matelas et de couvertures pour dormir, de nourriture et de matériel de premiers secours.

« Il y a des tentes le long de la rue et un mouvement constant de personnes », ont déclaré des collègues de Caritas Maroc qui ont traversé la ville d’Amzmiz, à environ 55 kilomètres au sud-ouest de Marrakech. En continuant vers la montagne, ils et elles ont découvert un village d’une soixantaine d’habitant-e-s : « Le trajet peut se faire en voiture à travers un chemin que les gens ont préparé, puisque la principale route d’accès au village est bloquée par des rochers tombés après le tremblement de terre. Toutes les maisons ont été détruites. Les gens restent dehors. Ils ont trouvé des tentes pour pouvoir y passer la nuit. Ils sont très vulnérables. La fatigue et l’inquiétude se lisent sur leurs visages. » 
Parce qu’il est accessible en voiture, « nous envisageons de faire de ce village le centre à partir duquel nous pouvons apporter notre aide, du moins c’est ce que nous voyons au début. »

Un premier convoi comprenant un groupe électrogène, des vêtements, des trousses de premiers secours, de la nourriture, des médicaments et des tentes a déjà été envoyé au village.

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