Caritas International se joint à Son Excellence Ngumbi Ngengele, évêque de Goma, et à Son Excellence Maroy Rusengo, évêque de Bukavu, pour exprimer sa profonde inquiétude face à la détresse causée par la flambée de violence qui s’est emparée de la région orientale de la République démocratique du Congo au cours des dernières semaines.
Des milliers de familles vulnérables font face à de graves violations de leurs droits et une crise humanitaire majeure. Attaques, violences sexuelles et déplacements forcés plongent les populations du Nord et Sud Kivu dans la peur. Plus de 700 000 personnes ont fui les combats depuis le début de l’année, beaucoup trouvant refuge dans des camps déjà surpeuplés ou dans des familles d’accueil. Les combats ont endommagé des infrastructures humanitaires et des centres de santé, tandis que des bombardements ont frappé plusieurs sites civils, en violation du droit international humanitaire.
Les fluctuations du contrôle territorial et l’insécurité persistante entraînent des mouvements de population imprévisibles, mêlant déplacements forcés et retours présentés comme « volontaires ». Il est crucial de s’assurer que ces retours soient réellement libres et sécurisés, tout en respectant les principes humanitaires pour ne pas exacerber les vulnérabilités existantes.
La Caritas Bukavu prépare une réponse rapide en faveur de 1 100 ménages déplacés dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, avec le soutien de Caritas International Belgique (financée par la Coopération belge) et de Secours Catholique – Caritas France (SCCF).