Les victimes de Boko Haram tentent de survivre

Caritas International Belgique Les victimes de Boko Haram tentent de survivre
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Caritas International Belgique Les victimes de Boko Haram tentent de survivre
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04/03/2016

Boko Haram, la milice djihadiste qui a prêté allégeance au groupe Etat Islamique, multiplie ses attaques (vol de bétail, pillage des habitations, crimes violents) contre la population au sud-est du Niger, dans le gouvernorat de Diffa. Surtout le long de la rivière où les agriculteurs vivent de la culture du poivron.

Deux mots : BOKO HARAM

Il n’en faut pas plus pour faire fuir les gens, tant ces deux mots évoquent l’enfer, la terreur. Partout, Boko Haram sème la mort et la destruction. Des villages entiers sont rayés de la carte. Des hôpitaux sont réduits en cendres. Les écoles sont fermées. Les services publics sont paralysés. 100.000 personnes ont pris la fuite. De Nigérians, des Nigériens qui abandonnent tout, qui ont pour seuls biens les vêtements qu’ils portaient le jour du départ. Ils vivent désormais à Diffa (l’une des villes les plus pauvres du Niger), où la situation est plus sûre. Mais restent la peur, la difficulté à trouver de quoi manger et se soigner. Ils dorment dans des huttes de fortune, faites de roseaux et de bouts de tissus déchirés. Ou ils trouvent refuge dans des buissons le long des routes.

Cette histoire, c’est aussi celle d’Hasna Boukar Kako, installé aujourd’hui dans le camp de réfugiés informel de Diffa. « J’ai vu l’horreur », raconte-t-il. « Les hommes de Boko Haram ont fait irruption dans notre village et ont égorgé des gens sans autre forme de procès. Des femmes et des jeunes filles ont été violées ou enlevées. Ici, au Niger, je suis enfin en sécurité, une sécurité qui reste relative. Mais j’ai tout perdu. Je vis au jour le jour. Dieu seul sait de quoi demain sera fait. » Certains y sont depuis la veille, d’autres depuis une saison déjà.

Un seul geste suffit pour les aider

Les réfugiés de Boko Haram ne peuvent plus s’adresser qu’aux organisations humanitaires pour se sortir de la pauvreté. Le réseau Caritas en appelle à votre solidarité envers les réfugiés de Diffa, une petite ville proche de la frontière avec le Nigéria.

 

Grâce à vous, nous pouvons y secourir les plus démunis en leur apportant des biens de première nécessité : nourriture, savon, pastilles de purification d’eau, et autres produits d’hygiène, ainsi que des nattes et des couvertures pour dormir.

–          Avec 28€, vous offrez un colis d’hygiène et éviter ainsi à quelqu’un d’être exposé à des bactéries et maladies dangereuses. Ce kit continent du savon, des pastilles purifiantes, de l’eau de javel et des gourdes.

–          Avec 42€, vous offrez à une mère et ses enfants un mois de nourriture devenue rare et chère dans la région.

–          Avec 89€, vous offre un mois de nourriture à une mère et ses enfants et un colis de survie comprennent de quoi dormir, une moustiquaire, des ustensiles de cuisine et des couverts.

 

Vous êtes sensible au sort des personnes réfugiées à Diffa, celles qui fuient Boko Haram ?

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