L’histoire d’Octavie

Caritas International Belgique L’histoire d’Octavie

Dominique Catton/TNH - Octavie vit avec son fils dans une maison de transit de Caritas. Tous deux sont accompagnés vers une vie en autonomie.

Dominique Catton/TNH - Octavie vit avec son fils dans une maison de transit de Caritas. Tous deux sont accompagnés vers une vie en autonomie.

22/07/2020

« Depuis que nous sommes arrivés en Belgique, nous tombons sur des personnes bienveillantes. »

« Pendant le confinement, je ne sortais presque pas : juste une fois par semaine, pour aller à l’école d’intégration et y chercher mes devoirs. Mais la situation ici n’est pas comparable avec notre pays d’origine », explique Octavie[1], résidente dans un logement de transition de Caritas International à Bruxelles. Originaire de Centrafrique, elle vit avec son fils, qui a besoin de soins médicaux. Pour vous, elle témoigne sur son vécu des dernières semaines.

« Pendant le confinement, je ne sortais presque pas : juste une fois par semaine, pour aller à l’école d’intégration et y chercher mes devoirs. Mais la situation ici n’est pas comparable avec notre pays d’origine », explique Octavie[1], résidente dans un logement de transition de Caritas International à Bruxelles. Originaire de Centrafrique, elle vit avec son fils, qui a besoin de soins médicaux. Pour vous, elle témoigne sur son vécu des dernières semaines.

« Après avoir été cherché mes devoirs, je les fais à la maison et je devrai les rendre quand le confinement sera fini », nous explique Octavie par téléphone. « A part ça, je sors juste pour faire les courses. Quand je sors, je dois me protéger avec des gants et un masque. J’avais reçu un masque du médecin de l’hôpital de mon fils, je l’ai gardé avec moi. »

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Je nettoie régulièrement le couloir pour croiser les voisins – à distance bien sûr – et bouger un peu.

- Octavie, reconnu réfugié et originaire de République centrafricaine

Suivi médical à distance

« Pour mon fils, les devoirs sont envoyés par la poste. Entre les devoirs, il s’occupe comme il peut. Son suivi médical est en pause. Nous avons des prescriptions pour les médicaments et il garde le contact avec le kiné pour faire ses exercices à distance. De mon côté, je nettoie régulièrement le couloir pour croiser les voisins – à distance bien sûr – et bouger un peu. On s’inquiète bien sûr, mais nous ne sommes pas angoissés. Je limite mes sorties et mes contacts. Et Dieu m’aide aussi…Je dois avouer que… les souvenirs et les pensées difficiles sont très présents depuis que nous sommes enfermés. Ce n’est pas facile tous les jours. »

Un entourage bienveillant

« On ne peut pas comparer la situation ici avec la situation dans le pays que j’ai quitté. Depuis que nous sommes arrivés en Belgique nous tombons sur des personnes bienveillantes. Cela nous rassure aussi dans cette période de confinement. Par exemple, un jour, mon fils était sur le balcon. Un policier l’a vu et lui a parlé. Il lui a demandé ou étaient ses parents. Je suis sortie sur le balcon et l’agent m’a dit ‘la tête de ton fils va faire mal s’il reste tout le temps à l’intérieur. Il peut sortir, mais protégez-vous !’ . Il m’a donné un bon conseil. »

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UN OBJECTIF : ÊTRE LÀ POUR LES VICTIMES DE LA PANDÉMIE

Se reconstruire en Belgique demande du temps et un accompagnement de qualité.  Aujourd’hui, en pleine crise du coronavirus, plus que jamais. Octavie et son fils peuvent compter sur le soutien de Caritas : nous restons aux côtés des plus vulnérables.

Le réseau de Caritas est également actif contre la propagation du virus dans une centaine de pays. En RD Congo, Syrie, au Zimbabwe, au Venezuela ou, plus près de chez nous en Italie, où les équipes mobiles contribuent au dépistage, organisent des accueils d’urgence, assurent des distributions alimentaires, etc…

Rejoignez l’équipe de secours de Caritas en soutenant le Fonds d’urgence Coronavirus via notre plateforme de dons en ligne ou sur le compte BE88 0000 0000 4141 avec la communication « Coronavirus 005 ».

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