Durant leur séjour en Belgique, des circonstances particulières conduisent certains migrants ou (ex-) demandeurs d’asile à envisager un retour dans leur pays d’origine. Pour leur assurer un retour digne, il est nécessaire de bien préparer le départ.
Préparer un retour digne
Le retour volontaire prend une place de plus en plus importante au sein des politiques migratoires belges. L’accompagnement dans la préparation au retour est essentiel. C’est pourquoi il est, pour nous, crucial de prendre le temps de préparer les candidats au retour, de les soutenir afin qu’ils puissent, entre autres, faire le deuil de leur projet de migration en Belgique.
En 2016, le service social de première ligne a accompagné 773 personnes, pour un total de 590 dossiers de retour volontaire. 451 dossiers ont effectivement abouti à un départ. La plupart des personnes retournées sont originaires d’Ukraine, du Brésil, de Géorgie, de Russie et d’Algérie.
Accompagnement à la réintégration augmenté
Pour Caritas International, l’accompagnement ne s’arrête pas à la frontière. Nous mettons toujours l’accent sur la réintégration après le retour.
En 2016, l’accompagnement à la réintégration a augmenté : en effet, 551 personnes (370 dossiers) sont rentrées avec un soutien à la réintégration. Sur 370, 128 dossiers ont été transférés par le service social vers la cellule réintégration.
« Cette tendance s’est marquée depuis octobre 2015 », commente Hermien Wittouck, coordinatrice de la cellule réintégration après retour. « Plus de personnes sont retournées en Irak et plus de personnes ont mis fin à leur séjour en Belgique en cours de procédure »
Avec le soutien du Fonds asile, migration et intégration (AMIF). Vers une politique de migration plus intégrée, grâce au AMIF.