Cette catastrophe naturelle a frappé une région qui avait déjà beaucoup souffert sur le plan humanitaire. Des milliers de bâtiments se sont effondrés, certains hôpitaux sont détruits, les routes sont fortement endommagées. Les températures glaciales de l’hiver rendent la survie encore plus difficile.
« Chez nous, le nord-ouest du pays a été durement touché », rapporte Caritas Syrie. « C’est une région où 4.1 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire depuis déjà un certain temps. Quelque 5.000 survivants sans abri, principalement des femmes et des enfants, sont désormais hébergés dans des écoles et d’autres lieux. Le nombre de morts ne cesse d’augmenter. Les chances de retrouver des survivants sous les décombres diminuent d’heure en heure. Les hôpitaux ne peuvent pas faire face à l’afflux de blessés, le nombre de victimes est tout simplement trop important ».
À Alep, Hama et Lattaquié, Caritas Syrie a mis en place des abris et y distribue des articles de première nécessité pour aider les plus vulnérables. Beaucoup ont perdu leur toit. Certain-e-s n’osent pas entrer dans leur maison par peur des répliques sismiques.