L’agriculture palestinienne est particulièrement vulnérable au changement climatique. Les récoltes sont régulièrement perturbées par des inondations ou des sécheresses prolongées. Ces évènements sont également suivis par l’introduction de nouvelles de maladies et espèces envahissantes. Cela représente une menace pour la sécurité alimentaire, déjà accentuée par les restrictions imposées sur l’accès à la terre et aux ressources par les autorités israéliennes.
À Sanur, un petit village palestinien au Nord de la Cisjordanie, les équipes de Caritas constatent quotidiennement l’impact humain du changement climatique. Les pluies excessives ont rempli un marais qui avale les champs et détruit les plantations des villageois-es. L’eau prend des mois pour s’évacuer. Entre temps, les familles peinent à se nourrir.
Caritas encourage ces populations à planter davantage de cultures indigènes et les soutiens dans cette activité. « Les cultures indigènes sont plus résistantes aux parasites et à l’abondance d’eau », confirme Bashir qui essaie d’adapter ses champs au climat imprévisible.
Découvrez le témoignage vidéo de Bashir :