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Caritas International en Belgique
Bahati Maneno (26 ans), le tuteur, et son fils adoptif Issa (17 ans) : « Nous avons tous deux perdu nos parents à cause de la violence au Nord-Kivu ». ©Esther Ruth Mbabazi
L’Ouganda est le pays qui accueille le plus de réfugié-e-s en Afrique. Bien que beaucoup y vivent dans la pauvreté, la population fait ce qu’elle peut pour accueillir les personnes réfugiées avec dignité. Cependant, le manque d’emploi est un problème de taille. Caritas aide à trouver des solutions pour notamment les réfugié-e-s les plus vulnérables venu-e-s de la RD Congo. Bahati, Issa, Justine témoignent depuis Kyangwali, un village d’accueil près de la frontière congolaise*.
Parmi les personnes venues de la RD Congo à Kyangwali, Caritas International soutient des « familles d’accueil ». Comme Bahati Maneno, qui veille sur Issa Barijunaki, un jeune de 17 ans.
Bahati explique : « Lorsque j’ai rencontré Issa, j’ai réalisé que nous partagions la même histoire : nous avons tous deux perdu nos parents à cause de la violence au Nord- Kivu. Issa était tout seul et vivait dans des conditions très difficiles. Je n’avais pas les moyens de l’aider. Finalement, Caritas nous a aidés et nous pouvons maintenant vivre ensemble, comme une famille d’accueil ».
Issa, un jeune de 17 ans venu seul depuis la RD Congo ©Esther Ruth Mbabazi
Avec l’aide de Caritas International, Bahati a pu créer à Kyangwali sa propre boulangerie de chapati. Maintenant, il économise pour ouvrir un salon de thé. « Caritas nous a donné l’espoir. Issa est heureux, il va à l’école. Et mon entreprise se développe ».
Issa veut continuer à étudier et, plus tard, aimerait devenir chauffeur. Pendant les vacances scolaires, il aide Bahati dans son entreprise : « Grâce à Caritas, je peux aller à l’école, Bahati et moi pouvons subvenir à nos besoins essentiels et nous sommes devenus une famille ».
En compagnie de sa mère, Justine Uwimana a fondé le groupe Upendo à Kyangwali. Avec l’aide et les conseils de Caritas International, le groupe a pu lancer une entreprise coopérative. Justine et sa mère ont commencé par l’agriculture et la confection de vêtements pour bébés. Depuis, Upendo s’est développé pour devenir un groupe d’une trentaine de membres, tous d’origine congolaise.
Caritas a fourni la formation, les « kits de travail » et l’accompagnement adéquats, qui permettent maintenant aux membres de cultiver des aubergines, du manioc et des choux, et de planter des goyaviers et des manguiers. Grâce à un système innovant et malgré la sécheresse, ils et elles parviennent aussi faire pousser des champignons. Et la production de vin pourrait suivre.
©Esther Ruth Mbabazi
Nous avons décidé d’impliquer la communauté pour nous soutenir mutuellement et construire quelque chose ensemble
Justine Uwimama (tout devant)
Upendo a développé un système d’épargne et de prêt pour investir les bénéfices et fournir un filet de sécurité aux membres et à la communauté réfugiée. Et Justine a encore d’autres projets : « Je viens d’avoir mon diplôme d’institutrice maternelle. J’aimerais enseigner à des enfants de toute la communauté, aussi bien des Congolais que des Ougandais ».
Avec votre soutien, nous pourrons aider encore plus de groupes de réfugié-e-s à gagner leur vie. Un premier pas vers la réalisation de leurs rêves en Ouganda.
À Kyangwali, les réfugié-e-s congolais-e-s sont pris en charge avec dignité, mais les besoins restent importants.
Caritas International accompagne la création de mini-entreprises pour les aider à trouver une source de revenus. Cela n’est possible que grâce à votre soutien. De cette façon, vous aidez ces personnes à s’aider elles-mêmes. Votre solidarité est particulièrement importante pour les plus vulnérables : enfants et mineurs non accompagnés, jeunes filles et mères célibataires, personnes handicapées.
Grâce à vous, les réfugié-e-s congolais-e-s les plus vulnérables en Ouganda se construisent un avenir.
Merci pour votre aide. Chaque don est le bienvenu. Faites votre don dès aujourd’hui via notre plateforme en ligne ou au BE 88 0000 0000 4141, avec la communication « 4178 Congo ».
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En Ouganda, les personnes réfugiées sont accueillies dans des villages d’accueil et non dans des camps. Elles reçoivent alors un lopin de terre à cultiver et sont autorisées à travailler ainsi qu’à voyager. Le but ? Une autonomie plus importante et une meilleure intégration avec la communauté d’accueil.