La plupart des dégâts ont été recensés au Mozambique. Dans la nuit du 14 au 15 mars, Idai s’est abattu sur le pays et a notamment détruit la ville côtière de Beira. Au compteur : des rafales de vents supérieures à 170 km/h. La ville d’un demi-million d’habitants est actuellement submergée à 90 %. Beaucoup de régions sont encore privées d’électricité. En raison des communications limitées et de la destruction des infrastructures, il est difficile pour les équipes humanitaires d’atteindre les victimes. L’ampleur de la catastrophe est encore difficile à estimer avec précision.
Des besoins urgents
Les équipes de Caritas Mozambique sont actuellement en route vers Beira avec 1.500 toiles de tente. « Il y a une pénurie de nourriture, d’eau et d’abris. Il est encore difficile d’obtenir des informations de Beira car les réseaux de communication sont en panne », déclare Antonio Anosso, travailleur humanitaire chez Caritas Mozambique. « Notre priorité actuelle est de sauver des vies, d’héberger les survivants et d’enregistrer les groupes touchés. Nous avons un besoin urgent de nourriture, de tôles ondulées, d’eau, de sanitaires, d’abris et de semences. »
There is massive devastation across Southern Africa, following cyclone #idai. Our @CAFOD partners shared this video from #Beira #Mozambique via @iamCARITAS. pic.twitter.com/I2BDQOs9KI
— Michael Stulman (@MichaelStulman) 19 mars 2019
Le cyclone a ensuite poursuivi son chemin dévastateur vers les pays voisins, le Zimbabwe et le Malawi, qui ont également été durement touchés. Avant même l’arrivée d’Idai, la région faisait face à des conditions météorologiques extrêmes et à de violentes tempêtes. De fortes précipitations sont encore attendues dans les prochains jours. Des dizaines de milliers de personnes ont dû quitter leur maison. Des villages et des villes entiers ont été détruits. Dans leur fuite, de nombreux survivants ont dû se réfugier sur les toits et dans les arbres pour échapper à la montée des eaux.
Pire catastrophe depuis des décennies
Caritas Mozambique tire l’alarme : le cyclone Idai pourrait avoir les conséquences les plus catastrophiques depuis des décennies. À l’heure actuelle, les Caritas locales présentes dans les zones touchées s’emploient à mettre en place les premiers plans d’urgence. Elles aident à évacuer les personnes qui ont perdu leur maison vers des logements fournis par le gouvernement mais aussi vers les églises et des bâtiments paroissiaux.
Les Caritas locales restent également au côté des victimes au Zimbabwe et au Malawi. Elles évaluent actuellement les besoins et collectent des articles de première nécessité. Des volontaires locaux ont aussi été mobilisés et se tiennent prêts à aider sur place.
Votre aide est vitale. Faites un don pour les victimes d’Idai en ligne ou sur le BE 88 0000 0000 4141 avec la communication ‘Idai’.