L’épidémie de Covid-19 a rendu les aliments et produits de base beaucoup plus chers. « Nous vivons une situation sans précédent », explique. John Elanga, chargé de programmes pour Caritas International à Kinshasa. « Il y a eu des crises, mais les familles avaient toujours accès aux biens de base. Plus maintenant ».
La crise du corona, lourde en conséquences humanitaires
« Le coronavirus laisse derrière lui des conséquences humanitaires désastreuses. », voici le triste constat de John. « La grande majorité de la population vit au jour le jour. Pour avoir accès aux vivres, il faut avoir accès au travail. Avec la crise, 80 % des ménages n’arrivent plus à accéder aux biens essentiels de base, notamment les vivres. »
>>A LIRE AUSSI : Coronavirus en RD Congo : « L’impact économique est énorme »
Dans les centres d’accueil pour enfants des rues à Kinshasa, la situation aussi est alarmante. Ils peinent à garder la tête hors de l’eau. Ibra Malenga (34 ans) est infirmière au centre d’accueil de Caritas pour filles et très jeunes mères célibataires. « Il manque presque tout ce qu’il faut pour se protéger du virus : savon, gel hydroalcoolique et même masques. Pire : les enfants ne mangent plus correctement. Le matin, elles prennent de la bouillie, parfois sans pain. Sinon, elles mangent du riz et des légumes et, occasionnellement, un peu de poisson ou de viande. Ce n’est pas suffisant comme régime. »
© Junior D. Kannah – Ibra Malenga au centre ‘Hope”.
Que fait Caritas face au Covid-19 ?
Notre seul objectif : améliorer radicalement la vie des plus vulnérables. En Afrique, cela signifie souvent que nous luttons contre les pénuries alimentaires, avec des partenaires locaux. Au Congo aussi, Caritas International travaille en étroite collaboration avec les Caritas locales, comme Caritas Kinshasa.
>> JE FAIS UN DON AUJOURD'HUI ENCORE
Parmi les vulnérables, certains sont encore plus vulnérables que d’autres. Nous ciblons les centres qui accueillent les plus vulnérables des personnes à besoins spécifiques. Ces enfants n’ont nulle part où aller, ni de quoi se nourrir et se vêtir, et ils ont trouvé refuge dans un centre d’hébergement qui peut leur porter assistance. Nous leur fournissons de la nourriture supplémentaire (riz, haricots, huile, sel, sucre et tomates en conserve), des produits d’hygiène, du gel désinfectant et de la literie supplémentaire.
De plus, ils et elles reçoivent également le matériel nécessaire pour fabriquer leurs propres masques. Dans les ateliers de couture connectés à certains centres d’accueil, les enfants peuvent fabriquer des masques, leur permettant ensuite les vendre et gagner à nouveau un peu d’argent. Ainsi, la vie dans les rues de Kinshasa reprend, différemment. Aujourd’hui, les agendas, stylos, lacets et autres en-cas ont été remplacés par les masques.
Rendez l’espoir à un enfant qui a des rêves. Préservez ces enfants de la faim. Vous pouvez agir en faisant un don sur notre plateforme ou sur le compte BE88 0000 0000 4141 avec la communication ‘3933 FAIM’. Avec 28 euros, vous fournirez déjà de la nourriture à 1 enfant pendant 2 mois. Sauvez leur sourire et leur vie.