L’histoire de Gebresilasie

Caritas International Belgique L’histoire de Gebresilasie
Caritas International Belgique L’histoire de Gebresilasie
Caritas International Belgique L’histoire de Gebresilasie

Isabel Corthier

Isabel Corthier

04/09/2017

« Aujourd’hui, grâce au barrage, j’ai trois belles récoltes par an »

« On ne sait jamais quand il pleuvra. Ca amène beaucoup de stress. La pluie viendra trop tôt, trop tard ou peut-être pas du tout ? », explique Gebresilasie, 54 ans. Quand il était encore vendeur de bois, il devait, chaque jour, marcher des heures pour aller tailler et chercher son bois. Il le vendait à Mekele où il se rendait avec son âne. « Je travaillais 18 heures par jour et mes enfants n’avaient pas de quoi manger à leur faim. Aujourd’hui, tout a changé ».

« On ne sait jamais quand il pleuvra. Ca amène beaucoup de stress. La pluie viendra trop tôt, trop tard ou peut-être pas du tout ? », explique Gebresilasie, 54 ans. Quand il était encore vendeur de bois, il devait, chaque jour, marcher des heures pour aller tailler et chercher son bois. Il le vendait à Mekele où il se rendait avec son âne. « Je travaillais 18 heures par jour et mes enfants n’avaient pas de quoi manger à leur faim. Aujourd’hui, tout a changé ».

« Aujourd’hui, grâce au barrage, j’ai trois belles récoltes par an. Outre le sorghum, le tef et le blé, je cultive des carottes, des oranges, des oignons et des bananes. Plus qu’il n’en faut pour vivre. Parce qu’il y a de l’eau. »

C’est notre projet et nous en sommes fiers

- Gebresilasie

Un barrage qui change la vie

Avec la population locale d’Enderta, dans la région du Tigray où vit Gebresilasie, Caritas a construit un barrage qui permet l’irrigation de centaines de parcelles. Aujourd’hui, sa femme, lui et leurs 6 enfants vivent de l’agriculture.

Le barrage retient l’eau de pluie et le système d’irrigation permet d’apporter l’eau à 176 familles dispersées sur 30 hectares. « C’est notre projet et nous en sommes fiers », explique Gebresilasie avec enthousiasme. « Tous ceux qui le pouvaient, ont aidés et chacun fut payé pour son travail. Pour certains, c’étaient même le seul revenu. »

Un meilleur avenir

La journée de Gebresilasie commence à 5 heures du matin. « Je vais d’abord à la messe, ensuite je déjeune et puis je travaille ma parcelle. J’aime ce travail. Pourtant j’aurai aimé ne pas être un manuel », soupire l’homme. « J’étais un élève intelligent, j’aurai aimé continuer l’école. Mais j’ai dû m’arrêter pour aider mes parents aux champs. C’est mon plus grand regret. »

Gebresilasie souhaite donc donner toutes les chances à ses enfants : « Je ne veux pas qu’ils vivent comme moi », affirme-t-il avec véhémence. « Maintenant qu’il y a de l’eau au village. Nous avons aussi plus de possibilités, ils peuvent continuer l’école et se construire un futur meilleur. »

Derrière chaque chiffre, il y a une histoire

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