L’histoire de Mustapha
Pendant des années, Mustapha Essaihe a eu un petit café dans le village marocain de Nador. Parmi toutes les histoires rapportées par ses client-e-s, celles…
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Caritas International en Belgique
Tommy Trenchard/Caritas Internationalis - Kahindo, 37 ans, vit à Mangina (RD Congo). Elle se reconstruit après survécu la maladie.
Kahindo Kitakya Fazila a perdu dix membres de sa famille à cause du virus Ebola, dont sa mère. Kahindo elle-même était malade et terrifiée.
« Au moment où ma mère est décédée”, dit-elle, “toute la famille avait des symptômes et les agents de santé nous ont tous emmenés au centre de soins de l’Ebola. J’avais tellement peur. Nous avions tous peur. Plus de vingt personnes mouraient chaque nuit. »[1]
Je ne sais pas pourquoi j’ai survécu et les autres non.
- Kahindo
Cette épidémie, la deuxième en gravité de l’histoire, a tué plus de la moitié des personnes infectées.
« Je ne sais pas pourquoi j’ai survécu et les autres non », dit-elle avec perplexité. Heureusement, ses enfants en ont tous réchappé.
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La vie après l’Ebola
Faible et affligée, Kahindo est rentrée chez elle, pour retrouver ses voisins et sa famille qui l’ont évitée. « Je me suis sentie abandonnée », dit-elle. « Dans ma tête, je me sentais si seule. »
Alors, l’équipe de Caritas est venue dans son village. Elle a expliqué gentiment à la famille qu’il lui restait qu’elle n’était plus contagieuse. A côté de ça, un approvisionnement mensuel de riz, de haricots, d’huile et de sel a été mis en place. « Sans ça, nous serions peut-être déjà morts », murmure Kahindo.
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Aider et être aidé
Aujourd’hui, elle apporte son aide dans une crèche soutenue par Caritas. Là, les enfants des personnes atteintes de l’Ebola sont vaccinées et surveillées pendant 21 jours, ce qui leur donne de bonnes chances de survie.
« Je voulais restituer l’aide des gens qui se sont occupés de moi », explique-t-elle. Travailler avec les enfants est aussi important pour elle que pour eux, et donne un sens à l’objectif d’aider son propre processus de guérison.
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Ce témoignage a été récolté par Harriet Paterson de Caritas Internationalis.