Dans l’école des devoirs du centre d’accueil de Ransart (Charleroi) avec Imane, volontaire

Caritas International Belgique Dans l’école des devoirs du centre d’accueil de Ransart (Charleroi) avec Imane, volontaire

Imane (24 ans) est volontaire à l’école des devoirs du centre d’accueil pour demandeurs/euses de protection internationale (asile) de Ransart (Charleroi). - Isabel Corthier

Imane (24 ans) est volontaire à l’école des devoirs du centre d’accueil pour demandeurs/euses de protection internationale (asile) de Ransart (Charleroi). - Isabel Corthier

20/07/2022

Depuis plusieurs mois, Imane vient plusieurs fois par semaine donner de son temps au centre d’accueil pour demandeurs/euses de protection internationale (asile) de Ransart (Charleroi). Elle y organise notamment une école des devoirs pour les jeunes enfants. Après l’école, elle les aide chacun-e à réviser leurs leçons et à faire leurs devoirs pour le lendemain. Rencontre.

Un joyeux brouhaha s’échappe d’une porte entrecouverte : des cris d’enfants, tout juste rentrés de l’école. Entre 6 ans et 15 ans, ils et elles sont une quinzaine à s’assoir autour d’une grande table et à sortir leurs cahiers et classeurs. Une jeune fille au sourire étincelant arrive et tous les regards se tournent vers elle : c’est Imane, une jeune volontaire de 24 ans. Chaque semaine, elle s’assied auprès de chaque enfant et prend le temps de l’aider à faire ses devoirs et réviser ses leçons pour le lendemain. « C’est génial, j’adore. Plus je viens, plus j’aime, et plus j’ai envie de venir ! » s’exclame-t-elle.

Caritas International Belgique Dans l’école des devoirs du centre d’accueil de Ransart (Charleroi) avec Imane, volontaire

En voyant tout ce qu’il se passe dans le monde, je me suis dit ‘maintenant je me lance !’

Imane, volontaire

Sauter le pas

« Ça faisait longtemps que je voulais faire du volontariat mais je remettais toujours ça au lendemain… » Étudiante en Bachelier, Imane a longtemps hésité avant de sauter le pas. « Avec les cours j’avais peur de ne pas avoir le temps, de ne pas savoir gérer… Puis je dois dire que j’avais quand même une appréhension quant à comment ça allait se passer ; le premier contact avec les enfants, avec le personnel de Caritas… » Mais un jour, elle décide de dépasser ses appréhensions : « en voyant tout ce qu’il se passe dans le monde, je me suis dit ‘maintenant je me lance !’ Alors j’ai écrit à Caritas via leur site internet et on m’a contacté pour un entretien. Je me souviens, c’était le jour de mon anniversaire ! J’ai rempli le formulaire et j’ai coché les activités qui m’intéressaient, comme l’école des devoirs. Quelques semaines plus tard, j’ai été à l’interview et on m’a posé des questions comme : est-ce que j’avais déjà fait du volontariat ? Est-ce que j’avais des appréhensions ? »

Caritas International Belgique Dans l’école des devoirs du centre d’accueil de Ransart (Charleroi) avec Imane, volontaire

Si j’ai la moindre question, je sais qu’il y aura toujours quelqu’un pour y répondre et m’aider

Imane, volontaire

Un horaire flexible

« Avant de commencer, je me posais beaucoup de questions : qu’est-ce que je vais faire concrètement ? Est-ce que mon aide sera vraiment utile ? Quels seront mes horaires ? Mais en fait je me suis rendu compte que c’était à moi, en tant que volontaire, de dire quelles étaient mes disponibilités, et que je faisais en fonction. » « Au début, je venais peu car j’avais des examens, puis, avec les vacances scolaires, j’étais plus disponible et j’ai pu organiser des activités avec les enfants. »

Oser la rencontre

« Je vois vraiment que j’aide et que je suis utile. Je m’attache de plus en plus aux enfants, il y a un beau lien qui se crée au fur et à mesure. » Elle en parle autour d’elle : « mes ami-e-s disent que j’ai l’air épanouie, que ça me va bien… Ils et elles savent que ça me tient à cœur. » Imane peut aussi compter sur le soutien du personnel de Caritas. Manon, une des responsables des volontaires au centre d’accueil de Ransart, est toujours là pour répondre à ses questions. « Le stress que j’avais avant de commencer à venir s’est tout à fait dissipé car j’ai tout de suite vu que je pouvais compter sur l’équipe. Si j’ai la moindre question, je sais qu’il y aura toujours quelqu’un pour y répondre et m’aider. » « Venez essayer, quelques jours, pour voir comment ça se passe. », conseille Imane pleine d’énergie.

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