Dans les mois à venir, il est essentiel que toutes les parties prenantes réfléchissent à la meilleure façon de répondre aux allégations selon lesquelles l’État d’Israël a commis un génocide contre les Palestinien·nes dans la bande de Gaza occupée. Ces allégations ont été formulées par des organisations réputées, notamment la Cour de justice internationale, Amnesty International et Human Rights Watch. La communauté internationale doit prendre au sérieux ces rapports et les témoignages des habitant·es de Gaza, qui doivent faire l’objet d’une enquête approfondie et être traités. Pour qu’une paix véritable et durable puisse être établie, il faut que la justice soit rendue.
Ce moment doit aussi être l’occasion pour la communauté humanitaire, l’Union européenne et ses États membres de réfléchir profondément aux échecs de notre système et à la voie à suivre. La complicité de la communauté internationale dans les violations du droit international humanitaire compromettra gravement la prétention de l’UE à incarner un acteur humanitaire de principe, un leader mondial des droits humains, et affectera ses relations avec ses partenaires internationaux.
L’annonce du cessez-le-feu représente une occasion cruciale pour la Belgique et l’Union européenne de réaffirmer leur engagement en faveur d’un avenir plus équitable, juste, autonome et pacifique pour les peuples palestiniens et de la région. Caritas exhorte les dirigeants belges et européens à faire preuve de courage moral en défendant fermement leurs principes et en travaillant activement, dès aujourd’hui et dans les mois à venir, à jeter les bases d’une paix durable fondée sur la justice.