
L’histoire de Fadi
Il y a quelques années, Fadi[1], 24 ans, a décidé de quitter la Palestine pour se construire une nouvelle vie en Belgique. Plein de courage,…
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Caritas International en Belgique
Le séisme a fait des milliers de morts et des centaines de sans-abris. Trois mois après, nombreux sont ceux qui luttent encore. Mais la vie est encore plus dure pour les Dalits, le groupe le plus marginalisé de la société népalaise. Environ 4.5 millions des 26 millions d’habitants appartiennent à ce groupe, autrefois connu sous le nom d’ « intouchables », l’échelon le plus bas du système de caste.
En tant que femme Dalit, Kamala est encore plus désavantagée. Les hommes appartenant à cette caste ont au moins une carte d’identité. Les femmes, quant à elles, n’ont accès ni à la terre ni à l’éducation. Depuis la mort de son mari dans le tremblement de terre, Kamala vit dans une hutte de taule ondulée sur le flanc d’une montagne vertigineuse avec ses deux filles. Elle survit grâce à un travail occasionnel sur les terres et dans les fermes d’autres personnes. Son fils de 14 ans a dû abandonner sa formation après avoir raté un examen. Il a convaincu sa mère qu’il ferait mieux d’aller travailler pour rapporter un peu d’argent à la famille.
Suite au changement politique au Népal, les droits de cette veuve devraient être garantis. Du moins, en théorie. Une nouvelle constitution a été élaborée, consacrant les droits de propriété de tous les Népalais. Mais neufs ans après le début du processus, la constitution n’est toujours pas finalisée, bloquée par des querelles politiques incessantes. La catastrophe n’améliore en rien cette situation.
Exclue du système politique népalais, Kamala a pu compter sur la Caritas Népal. Elle a reçu de la nourriture, un kit d’hygiène et du matériel pour réparer son toit. Elle a également pu obtenir, avec l’aide d’un voisin, un « certificat de relation », un document précieux car c’est le seul qui lui concède une forme d’identité. Malgré tout ce qu’elle a traversé, Kamala continue à faire preuve de volonté : « Je n’ai pas pu aller à l’école, mais je veux que mes filles reçoivent une éducation».