« Nous pensons par exemple à des jeunes mères, des jeunes sans réseau, sans connaissance de la langue ou avec des fragilités psychosociales », commente Ariane Dewandre, chargée du projet. Ce projet est issu de la collaboration entre la Cellule Intégration (coaching de réfugiés reconnus issus de public-cibles vulnérables) et du service des tuteurs de Caritas
Accompagner vers l’autonomie
« Le jeune doit être en mesure, au terme du projet, de vivre seul, en autonomie, avec le soutien de services ordinaires comme le CPAS ou d’autres services sociaux », explique encore Ariane Dewandre. « Pour ce faire, nous mettons en place un accompagnement organisé par une équipe pluridisciplinaire comprenant des référents pédagogiques, une psychothérapeute et des coaches intégration. » Ces derniers travaillent de manière flexible, sur le terrain afin de faciliter l’ancrage local, et ce autant en Flandre qu’à Bruxelles et en Wallonie.
Quel accompagnement ?
« Ces personnes offrirons aux jeunes ayant obtenu un statut en Belgique des informations sur leurs droits et obligations, une aide à la recherche d’un logement, une aide à l’installation (état des lieux, contrats énergie,…),un accompagnement pour les démarches administratives, soutien pour la gestion financière, un ancrage dans un réseau local, un orientation dans les choix éducatifs, un suivi psychosocial si nécessaire, une aide au regroupement familial si nécessaire,… Bref, tout ce qui permettra au jeune de réussir son trajet intégration et de trouver sa place dans notre société. Et ce pendant une durée de un an à deux ans. »
Ce projet est possible grâce au soutien financier du Fonds Européens aux Réfugiés.