Le traité international adopté en 1989 instaure le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est-à-dire que toute décision concernant un enfant doit être basée sur la perspective de bien-être de celui-ci. Chaque Etat qui a signé ce traité doit intégrer ces principes dans le droit national. A l’heure actuelle, les Etats-Unis sont le seul pays à ne pas avoir ratifié ce traité.
Les enfants sont, en toutes circonstances, considérés comme des personnes vulnérables et avec des besoins particuliers. « Ils ont vécu des choses extrêmement difficiles mais ils sont super courageux et font preuve d’une résilience impressionnante » témoigne Alice, accompagnatrice sociale à Bruxelles.
« La journée internationale des droits de l’enfant est primordiale pour rappeler leurs droits et avoir un moment de réflexion sur les points à optimiser » explique Joke Dillen, chargée de plaidoyer chez Caritas International. « Pour les mineurs qui fuient leur pays, il y a beaucoup de droits qui ne sont pas respectés dans leur pays d’origine, sur la route d’exil mais également en Europe » précise-t-elle.