« Notre fonctionnement a complètement changé », explique Annick Schauwaers, accompagnatrice au sein de notre programme social d’accompagnement de personnes atteintes de problèmes médicaux graves. « Tous les deux jours, je prends contact par téléphone avec les familles. Beaucoup ne suivent pas les médias et j’essaye donc de les sensibiliser aux précautions à prendre. La plupart les comprennent et les respectent. Une famille syrienne m’a raconté que, à Alep, ils ont dû passer six mois complètement confinés, sans avoir accès à rien. »
Un accompagnement adapté
Là, la majorité des personnes suivies ont besoin de soins médicaux réguliers. Les équipes de Caritas doivent rapidement s’adapter. « Beaucoup de rendez-vous à l’hôpital ont été reportés, mais nous nous organisons pour que les patients reçoivent encore leurs médicaments. Je supervise également deux patients qui bénéficient de soins à domicile. »
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Les obstacles sont nombreux pour ces personnes particulièrement vulnérables. Nos collègues assurent notamment le lien avec les institutions qui les soutiennent. « La langue représente une barrière importante. Certains services sont également physiquement inaccessibles, tel ce médecin qui avait indiqué son numéro de téléphone sur la porte de son cabinet. Mon client ne pouvait pas l’appeler car il n’avait pas de crédit. »
Des obstacles importants pour les plus vulnérables
« Je me sens très seul. Je veux sortir mais je ne peux pas. C’est triste, très triste. », témoigne Haider, réfugié irakien, résident au sein d’une de nos structures d’accueil adaptées à ces besoins. En raison de ses problèmes médicaux, il se conforme strictement aux mesures de quarantaine. Les rares visites qu’il a sont celles de nos équipes qui continuent à l’accompagner.
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En plus des soins et de l’accompagnement, elle offre une oreille particulièrement attentive. Pour une jeune fille isolée de 19 ans, aussi résidente au sein de l’une de notre structure d’accueil, cette présence est très important. « Elle se sent très seule. Ses rendez-vous avec le psychologues ont été reportés. Nous l’appelons souvent. », explique Annick. « Notre rôle est plus que jamais essentiel durant cette période très particulière ! », conclut-elle.
Rester aux côtés des victimes de la pandémie
En Belgique, Caritas International met tout en œuvre pour garantir l’accompagnement social et la protection des personnes, au sein de ses structures d’accueil et là où son assistance est requise, et en particulier des plus vulnérables d’entre elles. Le réseau de Caritas est également actif contre la propagation du virus dans une centaine de pays. En RD Congo, en Syrie, au Zimbabwe, au Venezuela ou, plus près de chez nous en Italie, où les équipes mobiles contribuent au dépistage, organisent des accueils d’urgence, assurent des distributions alimentaires, etc…
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