L’histoire de Davaadorg et Chululuunkhuu

Caritas International Belgique L’histoire de Davaadorg et Chululuunkhuu
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Caritas International Belgique L’histoire de Davaadorg et Chululuunkhuu

Katie Orlinsky/Caritas Internationalis

Katie Orlinsky/Caritas Internationalis

12/04/2018

«Le bétail est tout ce que nous avons»

« Nous sommes actuellement dans une situation très difficile», dit Davaadorg. « Nous avons assez de foin pour tenir un mois. Nous n’avons pas d’argent pour en acheter davantage. S’il continue à neiger, nous serons en grande difficulté.»

« Nous sommes actuellement dans une situation très difficile», dit Davaadorg. « Nous avons assez de foin pour tenir un mois. Nous n’avons pas d’argent pour en acheter davantage. S’il continue à neiger, nous serons en grande difficulté.»

Davaadorg et son épouse Chululuunkhuu vivent dans les montagnes d’Uvs avec deux de leurs enfants, les trois autres se trouvent en ville pour pouvoir aller à l’école. « Durant l’hiver 2009-2010, nous avons perdu la moitié du troupeau. Ma mère et mes frères et sœurs sont partis vivre à Oulan-bator», dit Davaadorg.

L'IMPORTANCE DU BÉTAIL

« Le bétail est tout ce que nous avons. Il nous permet d’avoir de quoi manger, de quoi nous habiller, et d’avoir de l’argent pour payer l’école», dit Davaadorg. « Nous gagnons un peu d’argent supplémentaire avec la laine des chèvres pour faire du cachemire.»

« Si vous avez 200 bêtes, 40 sont des petits, 20 sont des mâles, vous devez en vendre 50 pour acheter des aliments et des vêtements, vous en mangez 30, il en reste 60 nécessaire à la reproduction. Et les loups en tuent quelques-uns chaque année.»

UN MARIAGE EN ÉTÉ

« J’ai rencontré Davaadorg au cours d’une fête», dit son épouse Chululuunkhuu. « Nous nous sommes mariés en 2015. C’était l’été. Il y avait environ 60 invités. Nous avons tué 10 moutons et la fête a durée deux jours.»

« C’est en printemps que nous avons le plus de travail car c’est là que naissent tous les petits», dit Chululuunkhu. « Les enfants peuvent nous aider car ils sont en vacances. Nous leur apprenons à faire accoucher les mères. Il y en a environ 200 qui sont nés et s’ils restent tous vivants jusqu’à l’été, c’est le bonheur assuré.»

Derrière chaque chiffre, il y a une histoire

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