Lors des situations de crises, la sécurité des populations est souvent mise à mal. Les personnes réfugiées en Jordanie en font chaque jour l’amère expérience. Caritas tente d’y assurer un environnement sûr, aussi bien pour elles que pour les communautés qui les accueillent. Axé sur la protection et sur la réintégration socio-économique, ce projet est également mis en œuvre au Burundi, au Niger et en Ouganda.
De nombreuses personnes réfugiées ne vivent pas dans des camps
Dix ans après le début de la crise en Syrie, la Jordanie accueille toujours plus de 665.000 réfugié-e-s syrien-ne-s, selon les chiffres du HCR. Près de 81% de ces personnes vivent dans des zones urbaines et rurales et pas dans des camps.
Parmi ces personnes, les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables. Il n’y a pas de sécurité sociale digne de ce nom, les cas de violence sont nombreux, certains enfants doivent travailler et on constate aussi des cas de mariages précoces. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, la pauvreté a considérablement augmenté dans le pays, tant au sein de la population locale que des communautés réfugiées.
Caritas Jordanie s’attache à mieux protéger aussi bien les personnes réfugiées que la population locale vulnérable. La section “protection” de Caritas Jordanie touche 70% de réfugié-e-s et 30% de Jordanien-ne-s. Son action concerne le soutien psychosocial, l’assistance juridique et la cohésion sociale. La présence de nombreuses personnes réfugiées cause en effet des tensions sociales.
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Un soutien renouvelé
Caritas est présente en Jordanie depuis 1967. Caritas Jordanie bénéficie régulièrement du soutien de Caritas International (Belgique). Chaque année, Caritas Jordanie accompagne environ 100.000 personnes. Depuis le début de la crise en Syrie, les activités humanitaires ont pris de l’ampleur.
Différents bailleurs financent le travail de Caritas Jordanie en matière de soutien psychosocial et de protection.
Pour les Syrien-ne-s et les Jordanien-ne-s
Le projet ProHumA en Jordanie s’adresse aussi bien aux réfugié-e-s originaires de Syrie qu’aux communautés jordaniennes qui les accueillent, et en particulier aux groupes vulnérables. Il touche environ 1.000 enfants et 2.000 personnes victimes de violences basées sur le genre. Les groupes-cible sont identifiés par les centres Caritas sur place, sur base de leur vulnérabilité. Leurs familles peuvent alors faire appel aux services proposés, destinés à améliorer leur bien-être mental et physique. En améliorant la protection des enfants et en renforçant la cohésion sociale, Caritas entend avoir un impact positif sur tous les aspects de la vie en communauté.
