En 2022, moins de 3% des personnes arrivées en Belgique n’obtenaient pas la protection temporaire. Aujourd’hui, cette proportion atteint une personne sur trois, alors même que la situation en Ukraine continue de se dégrader.
Celles et ceux qui voient leur demande rejetée tombent dans une zone grise, souvent sans solution. Sans réseau familial ou amical, beaucoup se retrouvent rapidement à la rue.
Parallèlement, les personnes présentes depuis plusieurs années vivent elles aussi dans l’incertitude. Si l’Union européenne a prolongé la protection temporaire jusqu’au 4 mars 2027, aucune perspective claire n’est connue pour l’après.
« Nous craignons qu’un nombre croissant de personnes ukrainiennes éligibles à la protection ne puissent plus y accéder », soulignent les quatre organisations dans un communiqué commun. « Les autorités doivent anticiper et répondre aux besoins urgents de manière cohérente et humaine. »