La pandémie de COVID-19 nous a montré comment divers secteurs, tels que l’agriculture, l’éducation, la santé et les services de nettoyage, ne pouvaient pas fonctionner sans les travailleurs et travailleuses d’origine étrangère, y compris ceux et celles qui sont sans-papiers [3]. Les recherches montrent qu’ils représentent 13 % des travailleurs/ses essentiel-e-s dans l’UE [4]. Dans de nombreux pays, ils et elles contribuent davantage [5] aux impôts et aux cotisations sociales que les gouvernements ne dépensent pour leur protection sociale, leur santé et leur éducation.
Les défis démographiques [6] de l’Europe, associés à de graves pénuries de main-d’œuvre [7], exercent une pression sur le système de protection sociale et soulignent la nécessité de faciliter l’admission de travailleurs et travailleuses d’origine étrangère avec tout type de compétences, y compris faiblement et moyennement qualifié-e-s.