Objectif : réunir les familles séparées
Permettre aux familles séparées d’être réunies en les soutenant et en les accompagnant dans les démarches compliquées de la procédure de regroupement familial.
Contexte : un cadre légal, des conditions complexes
Le regroupement familial est un droit ancré dans la loi sur le séjour du 15 décembre 1980[1], dans un arrêté royal du 8 octobre 1981[2] et dans la directive regroupement familial numéro 2003/86/EG du 22 septembre 2003[3].
Les personnes qui sont admissibles peuvent, via cette procédure, faire venir en Belgique les personnes suivantes :
- Enfant(s) mineur(s),
- Epoux-se ou partenaire enregistré-e,
- Enfant(s) majeur(s) avec un handicap,
- Parent(s) (uniquement dans le cas où le requérant est un mineur étranger non-accompagné)
Les conditions pour un regroupement familial sont complexes et varient selon les dossiers. C’est pourquoi Caritas organise, à côté de l’accompagnement personnel, des sessions d’information collectives pour les personnes désireuses d’introduire une demande.
Activités : sessions d'information et soutien individuel
Vu l’augmentation de la demande d’informations, Caritas organise des sessions d’information collectives pour les personnes désireuses d’introduire une demande de regroupement familial. Les sessions sont programmées en fonction du statut des requérants.
Les personnes nécessitant d’un appui plus poussé sont également soutenues par nos services et accompagnées individuellement. Nous proposons un soutien administratif, en particulier pour le remplissage de la demande de visa en ligne (pour les personnes qui n’ont pas ou peu de connaissances en informatique, les personnes analphabètes, les personnes qui ne connaissent pas la langue,…). Si nécessaire dans le cadre du dossier, nous prenons également contact avec les diverses instances responsables (ambassades, office des étrangers,…).
Après l’arrivée des membres de la famille en Belgique, Caritas reste aux côtés de la famille, si besoin il y a. Un problème fréquent étant, par exemple, l’inscription à la commune. Les documents pour l’état civil reconnus par l’office des étrangers ne sont pas toujours reconnus comme tels par les communes. Caritas soutient alors les requérants dans la recherche de solutions.