L’histoire de Joseph

Caritas International Belgique L’histoire de Joseph
23/06/2017

« Ce qui préoccupe les parents du camp est l’éducation des enfants »

Joseph, 46 ans, est l’un des 270.000 réfugiés arrivés ces derniers mois au camp de réfugiés de Bidi Bidi en Ouganda. Comme la plupart des personnes établies dans la zone 3 du camp, Joseph était paysan à Yei au Soudan du Sud. Il a dû tout quitter en décembre 2016 pour mettre son épouse et ses 6 enfants à l’abri de la guerre civile. Il est aujourd’hui le représentant du village 13 (la zone 3 en compte 16) auprès des autorités du camp.

Joseph, 46 ans, est l’un des 270.000 réfugiés arrivés ces derniers mois au camp de réfugiés de Bidi Bidi en Ouganda. Comme la plupart des personnes établies dans la zone 3 du camp, Joseph était paysan à Yei au Soudan du Sud. Il a dû tout quitter en décembre 2016 pour mettre son épouse et ses 6 enfants à l’abri de la guerre civile. Il est aujourd’hui le représentant du village 13 (la zone 3 en compte 16) auprès des autorités du camp.

« Les distributions de colis alimentaires nous permettent à peine de prendre un modeste repas par jour. » En effet, avec l’arrivée de près de 700.000 réfugiés dans la région du Nil-occidental ces derniers mois, chacun doit aujourd’hui composer avec un colis alimentaire mensuel d’à peine 6 kg par personne (contre de 12kg par personne par mois précédemment). Caritas lui a donc fourni – ainsi qu’à 8.293 autres ménages – une houe, une fourche et des semences de lentilles, de pois, de gombo et d’amarantes. Leur production vient compléter leurs apports nutritionnels et les rations alimentaires distribuées par le Programme Alimentaire Mondial. « Les pois que nous récoltons, et bientôt le reste de nos semis, nous permettent d’augmenter et de diversifier nos apports alimentaires. A terme, nous pourrons écouler nos excédents de production sur les marchés environnants pour en dégager quelques précieux revenus complémentaires. »

Joseph poursuit : « Ce qui préoccupe aujourd’hui chacun des parents du camp est l’éducation des enfants. Ils constituent près de 70 % de la population de Bidi Bidi. Mettez-vous à notre place : quand la paix reviendra au Soudan du Sud, comment une génération privée d’école pourra-t-elle reconstruire le pays ? Doit-on partir ailleurs pour garantir leur scolarité ? » Caritas étudie aujourd’hui la possibilité de garantir la rentrée scolaire de près de 500 de ces jeunes dans les écoles environnantes. Et près de 120 jeunes adultes ont déjà entamé un cycle de formation professionnelle en construction, en soudure et en couture, qui devraient sous peu leur permettre de développer une petite activité, synonyme de revenus pour eux et leur famille.

Derrière chaque chiffre, il y a une histoire

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